Approbation de la production de 1700 MW d’électricité d’ici 2027
La Commission supérieure de la production privée d'électricité a approuvé, lors d'une réunion tenue ce mardi 10 décembre 2024 et présidée par le chef du Gouvernement, Kamel Maddouri, deux appels d’offres pour la production de 1700 mégawatts (MW) d’électricité dans le cadre du régime des concessions, d'après un communiqué officiel relayé par la TAP.
"Les travaux de ladite commission ont abouti à l'approbation des propositions de la commission technique de la production privée d'électricité à partir des énergies renouvelables, à travers l’octroi des projets relatifs aux appels d’offres n°01 et 03 aux investisseurs concernés afin d'entamer la mise en œuvre conformément à l’échéancier d'exécution préétabli, la mise en service de ces projets étant prévue à partir de 2027", précise le communiqué, soulignant que ces projets auront des effets économiques, sociaux et environnementaux.
Le projet table sur une production d’environ 1000 GWh par an, soit environ 5% de la production nationale d'électricité, ce qui permettra de faire des économies de plus de 250 000 tonnes de gaz naturel d'une valeur avoisinant 125 millions de dollars par an, à raison de 500 dollars par tonne.
S’agissant des effets attendus de ce projet, la même source cite l'économie des coûts de production de l'électricité d'environ 200 MD par an, la contribution au développement régional et à la création d'emplois, et la réduction des émissions de gaz d'environ 500 000 tonnes de dioxyde de carbone par an.
Le chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser la vision du président de la République qui a pour objectif d'atteindre la souveraineté énergétique, selon une approche de développement globale et équitable garantissant l'efficacité dans le cadre d'un système intégré capable d'attirer les investisseurs, de réaliser de nouveaux projets et de générer de nouveaux emplois dans des secteurs durables, tels que les énergies renouvelables.
Maddouri a également souligné l’impératif d'accélérer le rythme de réalisation des projets, dans le cadre de la stratégie énergétique nationale pour atteindre 35% d'énergies alternatives à l’horizon 2030, appelant à œuvrer autant que possible à aplanir les difficultés administratives et procédurales freinant la réalisation de ces projets en raison de leur importance majeure pour la sécurité énergétique du pays, lit-on de même source.